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L’énergie durablement chère, vers un pétrole à 200 $ ?

 

Il y a quelques semaines, un billet sur cette terra incognita du coût de l’énergie était illustré par un dessin humoristique russe, sur des occidentaux effrayés par un prix du baril à 200 $. Et bien l’humour caustique pourrait devenir réalité, si l’on en croit Chakib Khélil, le président de l’OPEP (cartel des producteurs de pétrole), n’écarte pas l’idée d’un baril à 200 $. Plus le dollar baisse, et plus le pétrole libellé en dollar US va monter, car les producteurs ne veulent pas voir leurs marges rognées par un billet vert qui dégringole. Faudrait sans doute afficher le baril en € et proposer aux pays producteurs de choisir l’euro comme monnaie de référence pour leur or noir, pour que l’on appréhende mieux le véritable impact économique et que le prix de l’énergie mondial arrête d’être impacté par l’état économique des USA.
 


La Barbe, féminisme impertinent et ironique

Le dans une colonne du Monde daté du 29 avril, un petit article sur La Barbe, en lutte contre la suprématie masculine. Qui a dit que le féminisme était mort ? Il faut juste reformater le logiciel pour être des combats de son temps, tant la guerre contre la phallocratie est loin d’être gagnée.

La Barbe, bandes de postiches en jupon, qui manie l’humour et la stratégie de communication avec brio, sait être là où il faut, qui il le faut. " Pour exprimer leur raz le bol haut et fort, ces femmes ont décidé d’investir barbues tous les hémicycles, toutes les antichambres, tous les lieux du pouvoir des hommes." Pour le prix d’un paquet d’actions, on peut devenir actionnaire du CAC 40, de ces entreprises florissantes qui ont moins de 8 % de femmes dans leur conseil d’administration.

Ainsi, La Barbe s’est payé le Conseil National des Centre Commerciaux, pour prendre la parole et discourir parmi les grands et petits actionnaires du géant de l'immobilier de distribution, pour dire « halte à la féminisation des instances dirigeantes ». « Non à la féminisation de la société » haranguait cette jeune femme barbue, pour mieux ridiculiser une culture d’entreprise dopée à la testostérone.

Ces rebelles à poils drus font circuler des vidéos de leurs exploits sur le net, enjoy :

 


 

Sarkozy courtise la soft-dictature tunisienne

L’omniprésident était de passage cette semaine en Tunisie pour vendre son concept d’Union pour la Méditerranée (UPM), et surtout exercer une diplomatie du business. Zine El-Abidine Ben Ali promu au rang de 1er défenseur des droits de l’homme de Tunisie, fallait oser, Sarko l’a fait. « La Tunisie a fait le choix volontaire de la démocratie » et la France n’a donc pas à « donner de leçons » a-t-il dit. Au désespoir des démocrates et progressistes tunisiens, une trahison de plus de nos valeurs … Notre omniprésident à moins de principes que d’appétit pour des contrats et des protocoles de collaboration paraphés. Comme représentant du pays des Lumières, c’est une rupture affligeante de ses promesses de campagne, et une continuité de la Françafrique, la Tunisie est un amour pour la France. Sarkozy n’est pas seulement le macro de la République pour quelques airbus et une centrale thermique, il veut tapisser le nord de l’Afrique de centrales nucléaires dans les décennies à venir. Ça n’apporte aucune solution énergétique de court et de moyen terme à ces pays, mais ça caresse l’égo franchouillard de l’atom’cratie… Pendant que la France de Sarko fanfaronne pour l’énergie nucléaire, l’Allemagne investit localement pour une politique de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables. Des solutions de court, moyen et long termes, des solutions crédibles et non dangereuses, mais sans doute pas assez bling-bling pour notre président. Faudra qu’Angela lui donne la leçon.

 

Tag(s) : #chronique de la semaine
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