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Période de turbulences, interrogation des valeurs d’une société globale.

Le profit comme seule fin, tout à la fois objectif et moyen pour justifier un système inéquitable, est en train de passer de mode. Ce n’est pas trop tôt. Faillite systémique, le mensonge sociétal éclate à la lumière de l’actualité : financial global crash et désintégration sociale amplifiée. Fin d’une époque blingbling. Revenir aux fondamentaux, le profit n’est qu’un moyen, à partager équitablement quand il y en a. Consommer toujours plus n’a pas de sens, ce n’est pas un vecteur civilisationnel. L’économie réelle n’a pas besoin des chimères d’alpha-placements au rendement à deux chiffres. Elle n’a pas besoin d’être concentrée en quelques mains, d’être tyrannisée par la cupidité de l’immédiat.  

La vie a besoin de rêves, et d’une réalité prosaïque soutenable. Qu’ais-je fais de mes rêves ? Qu’en reste-t-il ? Leur perte, même partielle, évanescente, conséquente, ne porte-elle point atteinte à l’équilibre de la vie prosaïque ?

Désapprendre le renoncement. Retour à gauche, comme à mes 20 ans, plus radical peut-être face à la débâcle du système.  Et demain ? Pas de grand soir, ni de NPA. Juste redéfinir l’économie comme moyen du développement humain, la remettre à sa place. Se remettre à rêver et rester dans le concret.

La privatisation des profits qui engendre la mutualisation des pertes, porte irrémédiablement une charge insurrectionnelle. La canaliser. Difficile, quand on hypothèque les générations futures ! L’équité du présent pour ménager le futur, une morale laïque acceptable ? Une morale de combat, pour être au présent…

 

 

Tag(s) : #heloim.sinclair
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