Deux ans après, c’est 78 pages de lutte épistolaire, un livre à l’égal de « matin brun » (à lire, à offrir et partager d’urgence). Ecriture à quatre mains (Benjamin Griveaux et Sean Christian) pour réveiller la « bien pensance » de beaucoup. Une fiction qui pousse la logique sécuritaire quelques crans plus loin que celle qui prévaut aujourd’hui. Juste un prolongement fictionnel, mais en deux ans, ce chemin sécuritaire est largement accessible. A vous de voir si c’est ce que vous souhaitez.
Sans dévoiler l’intrigue, haletante, il est question d’un crime d’Etat, de résistance et d’illusion, avec une pointe de machiavélisme pour pimenter. Toute ressemblance avec des personnages et situations existants n’est pas une coïncidence fortuite, ni un malentendu.
A lire avant d’aller voter le 22 avril, et dans tous les cas avant le 6 mai. Deux ans après, une fiction pas trop éloignée de la réalité plausible, une mise en perspective de la logique sécuritaire qui gangrène la société française, sous l’effet du virus néo-con (pour conservateur).
On ne pourra pas dire que personne ne vous aura prévenu.