Revenir à Séville au printemps

Revenir à Séville au printemps est un bonheur. Retrouver la douce opulence que les siècles de la découverte du « nouveau monde » ont laissée. Carrefour des cultures où l’édification chrétienne n’a pas fait table rase du passé maure. Il n’y a pas que l’ancien minaret converti  en flèche de la cathédrale Giralda qui témoigne de cet héritage métissé...

J’aime cette ville ancienne qui n’a pas tout abandonné à la modernité. Où les conventions élèvent les esprits, où femmes et hommes portent beau, même les plus modestes. Impression que les contemporains sévillans dialoguent au quotidien avec l’histoire pour fabriquer du savoir-vivre. Le savoir être est ici un enjeu local, une éthique bien plus qu’une morale … Détour par l’album, c’est ici.

Continuer le tour de l’Europe pour apprendre et faire mes humanités, pour cultiver le bien vivre. Plus qu’une chance, la sensation d’un privilège à la rencontre du beau et du bon.