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2012, changer, changement, révolutionner, métamorphose, transformer la crise en opportunités… L’année 2011 n’est pas finie, il reste 2 semaines à tirer et je préfère regarder devant que dans le rétroviseur…
Collapse, implosion, récession, la trajectoire poursuivie après des années de crise quasi permanente depuis le 1er choc pétrolier dans les années soixante-dix, nous promet du sang, de la sueur et des larmes pour 2012 et après, un petit chaos social à bas bruit... Sans compter qu’un pilotage court-termisme nous projette toujours plus vite dans l’impasse écologique. Comme si nous étions pressés de prendre un mur pour écraser la face de notre civilisation dans un collapse encore plus global et total ?
2012, inventer la réalité du changement. La crise économique va nous proposer/imposer des changements radicaux, c’est une opportunité formidable pour ne plus faire l’économie de la politique, pour choisir le changement plutôt que le subir.
Continuer dans la voie du moins, moins bien, plus toxique et militarisé ? Chemin peu enviable et seule feuille de route des conservateurs, qui jouent sur les peurs pour monter les moins pauvres contre les pauvres, les français de souche contre les moins/pas français, …
Ou inventer une autre voie où les changements radicaux ne seraient plus subis mais décidés démocratiquement dans le sens de l’intérêt général, ces 99% de la population qui n’ont pas la puissance de lobbying des 1% qui profitent du système. C’est un chemin possible pour les non résignés.
La feuille de route conservatrice – celle de Sarkozy – apparait définitivement périmée. Il ne sert à rien de vouloir faire perdurer un système malade pour préserver les intérêts d’une oligarchie, ces 1% dénoncés par les indignés américains, ces 1% français parmi les invités du Fouquet’s en 2007.