Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Petits extraits du discours de Nicolas S., hier à Marseille à l’Université des jeunes de l'UMP : « Je veux une politique qui rende possible ce qui est nécessaire, je ne veux pas une politique qui explique que ce qui est nécessaire est impossible.»

 

Avec un peu d’emphase, dans l’entrain d’un discours bien mené, et avec le refrain de la rupture,  ça passe. Mais analysé à froid, ça ne tient pas debout. Doit on comprendre qu’aujourd’hui (depuis combien de mois, d’années ?) le Gouvernement ne fait-il même pas ce qui est nécessaire ? Y a-t-il que l’UMP (ex RPR) qui soit mouillé, où le PS est il complice, en et hors période de cohabitation ?

 

Une rupture en forme de retour aux éternelles valeurs de la République, bien entendu. S’en serait-on éloigné de beaucoup, depuis longtemps ? Mais que font les élus (qui plus est au pouvoir), gardiens de la République ?

 

 «Vous êtes les enfants de la crise. Vos prédécesseurs ont vécu sans contraintes, et vous payez aujourd'hui la facture.» Sans doute y a-t-il plus d’enfants de la crise dans les quartiers Nord de Marseille, que du côté de la rue Paradis et de Mazargue, mais passons. La misère se faufile partout, même dans les beaux quartiers…  La facture, on ne la paye pas encore,  enfin, à peine a-t-on commencé à payer les premières traites. Entre réductions d'impôts et augmentations des dépenses publiques, la conjoncture qui s'améliore parfois, se détériore en d’autres fois, la dette publique de la France est aujourd’hui de 67.7% du PIB, soit 18 711 € par habitant (cliquer ici pour suivre l’évolution de la dette française en direct). Et si vous enlevez les vieillards, les sans le sous, les non imposables, ... voyez ce qu'il reste à payer aux jeunes actifs !!!

 

Les campagnes électorales coûtent cher, parce qu’elles nous éloignent des diagnostics partagés ...

 

Enfin, dernier aparté concernant le discours de Nicolas S. à Marseille, ses propositions en matière d'écologie. C’est vrai qu’il y a là une véritable «rupture», par rapport à la politique d’aujourd’hui et d’hier, sans référence partisane aucune.

Juste une question qui me taquine. Vu que Nicolas Sarkozy est aussi patron de l’UMP. Pourquoi, les nombreux élus locaux de l’UMP, qui administrent tant de villes en France (à commencer par Marseille), ne mettent ils pas une once de ce programme environnemental dans leur politique locale ? Faut il attendre la victoire de 2007 ? Et en cas de défaite, on attendra 2012 pour que la décentralisation des bonnes idées se mette en œuvre dans les villes de droites ?

 

 

Sans doute y aura-t-il de nombreux billets d’humeur politique d’ici le 6 mai. Le prochain sera sans doute sur le PS, tant leur programme commun fleure bon l’économie administrée et fermée ! Doit on leur dire que le mur est tombé ?

 

 

Tag(s) : #Politique
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :