Le Politest, savoir où vous en êtes avant 2007

Dans la tourmente de pré-campagne électorale, alors que les médias traditionnels (ceux qui vivent principalement des recettes publicitaires et/ou de la redevance publique) « peoplelisent » les rapports politiques, pour mieux évacuer la question des enjeux et des différentes réponses, le quidam citoyen pourrait se demander pour qui voter en 2007.

Alors, magie du net, voilà un petit test politique, le Politest, qui a été imaginé par un groupe d'anciens étudiants de Sciences Po, passionnés par le débat politique et inquiets du niveau de l'abstention. Il n’est pas dit que cela dictera votre choix de bulletin, mais au moins vous apprendrez qu’il n’y a pas que Ségolène et Nicolas.

Le test distingue les tendances suivantes : Cap 21, CPNT, Forum des Républicains Sociaux, FN, Génération Ecologie, LCR, LO, MNR, MPF, MRC, PC, PRG, PS, aile gauche du PS, aile droite du PS, RPF, UDF, UMP, UMP tendance centriste, UMP tendance gaulliste, UMP tendance libérale, UMP tendance souverainiste, et enfin, les Verts.

De quoi vous positionner relativement sur l’échiquier politique. "Vous vous situez à gauche. Aucun parti ne correspond exactement à vos opinions. Cependant, les partis dont vous êtes le plus proche : centre gauche, aile droite du PS, UDF, cap 21, les Verts, ...". Un portrait en creux, en manque démocratique, dans une difficile part des choses entre l'évolution (relative) des partis et la mienne sur l'échiquier politique, face à la réalité de la praxis et la démagogie politicomédiatique.

Et si au final, l'essentiel n'était pas dans une énième alternance, mais dans un changement radicale et démocratique des pratiques politiques. Qui serait ce(tte) candidat(e) ?

Peut être celui (celle) qui déciderait une fois élu, le strict non cumul des mandats et la parité pour commencer. Je pense sincèrement que cela suffirait à donner la bouffé d'oxygène à l'engagement politique et/ou civique d'une génération instruite, cosmopolite, tolérante, ... bref, une tentative de « réponse européenne à la française » dans la problématique de la mondialisation et de ses enjeux.

Au passage, un clin d’œil à une jeune candidate à la députation, Quitterie Delmas. Ce n’est pas la présidentielle, mais le discours politique est rafraîchissant de vérité et de bon sens.